mercredi 13 octobre 2010

Big Sur



Big Sur - mi Août

5 commentaires:

  1. Mon dieu quelle énigme !
    A part supposer que "mi Août" est l'indication de date, que savons-nous sur cette photo ?? rien.
    c'est un peu déstabilisant, d'autant qu'elle est tout sauf explicite ; on devine alors que c'est une sensation visuelle, une composition de formes et de couleurs,
    une émotion hors de tout cadre, hors de toute histoire
    un éclair, en quelque sorte.

    A moins que l'auteur ne se joue de nous et, plongeant notre regard dans des lignes de fuites brumeuses, s'amuse à perdre notre esprit qui cherche encore des chemins tortueux pour accéder à la photographie sans voir encore que la solution est d'une évidence transparente, blanche, laiteuse, presque maternelle...

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  2. Peut-être c'est un jeu à nous égarer, mais on préfèrerait quand même peut-être plus de communication, plus d'explications, non ?

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  3. Rien de tout ça mes amis! Lorsque j'étais en voyage j'ai eu un choc devant cette vue imprenable tout en haut des hauteurs de Big Sur, un parc naturel.
    C'était vraiment d'une force émotionnelle rare, presque un syndrôme de Stendhal, du plaisir et de la panique en même temps. J'avais mon blad avec moi, je me suis penché tout au bord du précipice et j'étais pratiquement protégé par cette masses de feuillage devant moi face au vide.
    Et click.
    Mais après j'aime pas parler de l'expérience de la photo, j'aime pas trop commenter, après c'est vrai que sans rien ça peut ne parler à personne.

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  4. Oui, sans explication, on saisit pas trop l'impression d'engouffrement et de vide. Alors soit la photo n'est pas assez explicite, soit tu dois introduire le propos, nein ?

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  5. Ah les gars, vous êtes perdus dès qu'il n'y pas de SENS, de mots pour expliciter... Moi qui suis contemplative par nature, cette photo me parle- ou plutôt elle me prejette directement, sans me parler justement, dans une dimension purement esthétique, sensible. J'ai ressenti(avant de lire les commentaires) l'aspiration du paysage, le froid de la brume sous le ventre d'être allongée à même le sol, l'odeur des lickens... Il y a autre chose que la pensée dans la vie.

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